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FIFEME Filles Femmes Meres

Dernier post de Clarisse de Divine Sisters (23.11.21)

27 Novembre 2021 , Rédigé par FIFEME Publié dans #message, #mots, #trauma, #guerison, #parler, #paroles, #femmes, #sisters, #feminin, #événements, #rage, #violence, #famille, #mere, #maman, #émotions, #woman, #santé, #père

La lionne

By Clarisse on Nov 23, 2021 02:42 pm
 

La lionne en diète émotionnelle

 

 

Chaque année, à l’approche de l’anniversaire d’un des évènements les plus traumatiques de ma vie, mon corps se met à paniquer. Je mange. Je dors. Je dors et je mange. Tout du moins, c’est ce que je me sentais poussée à faire, jusqu’à ce que je n’aille encore plus loin dans mon chemin de guérison et que j’apprenne à manger en conscience.


Il m'a fallu du temps pour associer mon comportement à cet anniversaire.
Il y a précisément 7 ans, j’attendais ma petite princesse et je traversais également l’un des moments les plus difficiles de ma vie. Je divorçais, je licenciais mes collaboratrices, je devais affronter mon banquier tous les jours. Je négociais la revente de mon entreprise. J’étais au 6ème sous sol, entrain de me demander comment j’allais pouvoir élever seule mes deux enfants sans source de revenus régulières. Comment j’allais pouvoir faire garder ma fille sans mode de garde. Comment j’allais trouver un logement sans bulletin de salaire. J’étais en mode pilote automatique. Facture 1, 2, huissier 1, 2. Banquier 1, 2. Crèche 1, 2. Je ne m’étais même pas autorisée à ressasser le passé, j’étais plongée dans l’avenir, stressée, anxieuse, à me demander comment j’allais joindre les 2 bouts.
Pendant les 2 ans qui ont suivi cette période, je me suis empêchée de ressentir quoi que ce soit. J’étais une guerrière qui devait se battre pour survivre. Une lionne qui devait se battre pour nourrir ses gosses. Une lionne qui dévorait les hommes pour ne pas se faire manger. Une femme seule, indépendante, sur ses gardes en permanence.


Je me suis interdite de pleurer, d’écouter mes ressentis profonds. Je me suis battue corps et âme pour reconstruire ce qui, de ce que je croyais à l'époque, m’avait été volé. Je ne voulais pas accepter la situation. Je mobilisais tous les matins le peu de force que j’avais pour me battre. Encore et toujours. Contre tout et tout le monde.
Me battre.
La lionne qui était en moi s’était réveillée et n’avait pas l’intention de lâcher le bifteck. J’étais en feu. Un feu rempli de rage et de colère que je n’arrivais pas à éteindre. Que je n’avais pas envie d’éteindre. J’étais enragée et j’aimais cela. Ce sentiment de toute puissance sur la vie, ma vie. La force de lutter était une émotion galvanisante. Une émotion parfois même addictive. Jusqu’à ce que mon corps lâche. Burn out.
Et qu’il me force à ressentir.
A me reconnecter avec la Clarisse en moi. Aux bouts d’âme que j’avais laissés ce jour dans la chambre d’hôpital où mon fils est venu m’annoncer “papa a une autre maison maintenant”. Je l’avais oubliée cette Clarisse. Cette Clarisse désemparée, qui se sentait à bout de force et qui se demandait comment elle allait faire. Cette Clarisse qui a du ravaler ses larmes, brosser ses épaules et aller au combat. Clarisse qui se disait “continue”. On a pas le temps pour les pleurnicheries. Lève toi et marche. On verra ça plus tard.


J’avais laissé une partie de mon âme ce jour là.
La partie de moi qui avait confiance.
Confiance en la vie, confiance aux hommes. Confiance aux autres.
La lame de la trahison avait transpercé mon coeur, et la lionne en moi avait jugé bon d’ériger une forteresse autour de ce dernier pour ne plus jamais être trahie à nouveau. Pour ne plus jamais faire confiance.
Mon âme m’a envoyée des signaux pour me dire qu’il était temps de refaire confiance à nouveau. Des rêves de trahison et de tromperie. Des envies de sucre tellement pressantes qu’elles me faisaient perdre la raison. Le besoin de douceur, de réconfort et de sécurité. Je ne pouvais plus le nier.
Alors aujourd'hui, alors que j'étais entrain d'enfiler le 3ème petit gâteau aux pépites de chocolat de la journée, j'ai mis une musique pour m'apaiser et j'ai écouté mon corps me parler. J'ai eu un flash de moi sur ce lit de maternité, les larmes aux yeux, le visage bouffi des hormones de l'accouchement, les seins gonflés et douloureux et j'ai pleuré. Mes guides, mon âme, m'a conduite à elle, à l'écouter, à la rassurer. Sur le fait que tout va bien. Que nous ne sommes plus en danger, que nous sommes en sécurité. Qu'elle peut baisser la garde en s'autoriser à se détendre. A kiffer. Cette part de moi avait encore besoin d'amour, d'être rassurée.


Je lui ai dit qu'elle pouvait manger. Mais au lieu de cela, elle s'est mise à pleurer. J'ai pleuré. Des chaudes larmes.
Des larmes jusqu'alors interdites, mais qui m'ont permis de déposer ce bout de gâteau et de respirer.
Ouuff,c'est passé !
Comme je vous l’apprends dans Divine Sisters, lorsque l’on fait une diète émotionnelle, on ne refuse rien à son corps. On ne se refuse rien. On se donne la permission de manger. On se donne la permission de dormir. De ne pas passer ce coup de fil. De ne rien faire. D’acheter, si nous sommes des acheteuses compulsives. De ne pas aller sur son app de rencontre. Mais, contrairement aux fois précédentes, on le fait en conscience en laissant les émotions qui doivent venir venir. A la ressentir pleinement. Jusqu'à ce que le pansement que nous avions mis sur cette émotion interdite se retire et que l'on ait plus besoin de cette béquille pour avancer.
Un jour, j’ai dit à ma soeur : mon poids, ceux sont des larmes que je ne me suis jamais permise de verser.
Je pars du principe que notre corps a des besoins émotionnels et que si sa seule manière de nous faire prendre conscience de nos émotions, c’est à travers la nourriture, le sommeil, les achats ou l’inaction et la paralysie qu’il en soit ainsi. A nous de l’écouter, à nous d’apprendre à écouter notre coeur pour nous libérer de la douleur et nous ouvrir à la vie merveilleuse que l’on souhaite vivre.
Une vie remplie de joie et d’amour et surtout une vie légère. Une vie où on peut faire confiance, car on se sait Divinement entourée.
Je ne crois pas aux hasards de la vie. Si vous lisez ce message et êtes arrivée jusqu'ici, c'est que vous avez peut être une souffrance à l’intérieur de vous que vous n’étiez pas prête à revivre. Une douleur si poignante que le simple fait d’y penser vous effraie. Il est peut être temps pour vous de la guérir pour aller de l’avant, c’est tout ce que je vous souhaite !
Bienvenue à toi ma chère Divine Sisters. On en a vécu des galères, mais ne t'inquiète pas, aujourd'hui tu as le temps de récupérer ton âme et de te sentir complète à nouveau !

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