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FIFEME Filles Femmes Meres

Afghanistan, ce que les Afghanes ont à nous dire

21 Novembre 2021 , Rédigé par FIFEME Publié dans #Femmes, #afghanes, #femmeafghane, #messages, #dictaturereligieuse, #religion, #Afghanistan, #victimes taliban, #paroles, #comprendre, #droits, #women, #société, #changement, #danger, #Discrimination, #sexisme, #censure, #persécutions, #chômage, #journalistes, #journalisme, #témoins, #témoignages, #international

Le nouveau gouvernement taliban s’est installé à Kaboul : des membres de la garde rapprochée du tristement célèbre mollah Omar, jadis homme le plus recherché de la planète après Oussama Ben Laden, trustent les sièges de l’exécutif. Contrairement à ses engagements, ce pouvoir ne laisse aucune place aux minorités ethniques ni bien sûr aux femmes. En revanche, sitôt les ministres nommés, le chef suprême des talibans exige un “respect strict” de la charia. Mi-septembre, le bâtiment du ministère des Affaires féminines, à Kaboul, est désormais occupé par le ministère de la Promotion de la vertu et de la Prévention du vice, qui, après vingt ans, fait son retour.

Les Afghanes sont effacées de la société. Samedi 18 septembre, la rentrée scolaire, dans les établissements du secondaire, se fait sans les écolières et sans les professeures. L’étau se desserre un peu début octobre, mais à quelques exceptions près, l’autorisation d’étudier pour les filles ne concerne toujours que les écoles primaires et les universités privées.

Les femmes sont “invitées” à rester à la maison, “pour leur sécurité”, avant que les mesures de ségrégation adéquates à la charia soient mises en place. Leur chômage forcé plonge de nombreuses familles dans la précarité et, combiné au gel des avoirs afghans à l’étranger et à la suspension des aides internationales, entraîne le pays dans l’une des pires crises économiques et humanitaires de son histoire.

Au cœur du chaos, certaines sont particulièrement ciblées par le nouveau régime. Fin septembre, la BBC révélait que plus de 220 femmes juges se cachent, recherchées par les talibans qu’elles ont elles-mêmes condamnés au cours des années passées. Les sportives, les artistes, dissimulent leur matériel, leurs instruments et cherchent à fuir.

Malgré la censure et les persécutions, des journalistes continuent de braver les interdits et témoignent, depuis début septembre, des rassemblements de femmes qui s’improvisent quotidiennement à Kaboul, Hérat ou Mazâr-e Charîf. Les manifestantes revendiquent leur droit à l’éducation et au travail, clament au monde que la pensée rétrograde des talibans ne correspond en rien à leur identité nationale. Au fil des semaines, ces rassemblements sont interrompus de plus en plus rapidement et violemment par les autorités. (...)

...la suite en lisant dossier complet du 17 novembre 2021 sur FEMMES ICI ET D'AILLEURS

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