Le cauchemar de Fatoumata qui a perdu son bébé en accouchant dans un couloir à l'hôpital Jean-Verdier à Bondy (93)
11 Novembre 2020 , Rédigé par FillesFemmesMeres Publié dans #violencesgynecologiques, #enceinte, #accouchement, #accoucher, #sante, #femme, #femmeenceinte, #Bondy, #SeineSaintDenis, #banlieueparisienne, #africaine, #Discrimination, #négligence, #negligee, #violence, #violencesfaitesauxfemmes, #mère, #woman, #mother, #famille, #choquant, #gynecologie, #gynecologue, #enfantmortné, #mortaliteinfantile, #maternite, #violencesobstetricales, #sexisme, #violencesexiste, #gynecologieobstetrique, #France
Le 14 septembre 2020, Fatoumata, enceinte de cinq mois, apprend qu’elle fait une fausse couche tardive. « Étant donné le terme, le bébé est trop grand, la sage-femme me dit qu’il va falloir que j’accouche à l’hôpital. », explique-t-elle. Elle se rend donc à l’hôpital Jean Verdier de Bondy pour pouvoir accoucher.
Le 30 septembre 2020, elle poste sur Instagram le récit de son expérience teintée de négligences au sein de cet hôpital, qu’elle raconte dans une vidéo filmée des jours après sa sortie. Elle se confie aujourd’hui à la caméra du BB.
Lisez l'information complète d' Eva Fontenelle du 10/11/20 sur BONDY Blog
Le récit glacant de Fatoumata, victime de violences gynécologiques - Bondy Blog
Fatoumata, jeune mère de famille de 32 ans, était enceinte de cinq mois en septembre dernier. Victime d'une fausse couche, elle décide d'accoucher à l'hôpital Jean-Verdier de Bondy. Une épreu...
Fatoumata explique :
"J’accouche entre les portes du couloir, je suis choquée, effondrée. Et la gynécologue me dit : « Vous avez trois enfants déjà, ça arrive de temps en temps, c’est comme ça. ». A ce moment-là, je n’ai pas compris son discours. Je venais d’accoucher dans un couloir de mon bébé mort-né."
Fatoumata poursuit :
"Je suis mélangée entre de la tristesse car mon enfant est mort-né, et qu’on le traite comme ça, je commence à avoir un sentiment de haine qui monte. Je me dis qu’on n’a pas respecté mon enfant en fait."
Fatoumata raconte également :
"Un gynécologue est venu m’examiner et il était beaucoup dans les blagues. Il s’est tourné vers un interne et lui a dit : « Les Africaines, elles sont bizarres, elles vont se dire « Parce que j’ai mangé un truc, j’ai perdu mon bébé, ou parce que j’ai monté les escaliers. » en rigolant. » C’est difficile parce que moi à l’écran, je vois mon bébé qui ne vit plus, qui ne bouge plus. Je n’ai pas envie de rigoler à ce moment-là. "
"Les Africaines, elles sont bizarres" : Fatoumata, victime de racisme dans un hôpital | alNas.fr
Victime d'une fausse couche, Fatoumata, jeune maman de trois enfants, explique avoir été victime de racisme à l'hôpital Jean Verdier au mois de septembre dernier. Elle raconte notamment qu'elle...
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