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FIFEME Filles Femmes Meres

EUGÉNIE EBOUÉ (1891-1972)

14 Avril 2020 Publié dans #femme, #France libre, #résistante, #exemplaire, #feministe, #resistance, #gouvernement, #front populaire, #artiste, #arts, #feminin, #decision, #Afrique, #Tchad, #Guyane, #Guadeloupe, #Martinique, #antillaise, #Antillais, #décoration, #guerre, #histoire, #connaissance, #savoirs, #culture, #France, #française, #Politics, #Exemples, #comprendre, #feminist, #personnalité, #politique, #woman, #information

EUGÉNIE EBOUÉ (1891-1972)

Eugénie est la femme de Félix Éboué, gouverneur intérimaire de la Martinique et de la Guadeloupe qui avait été nommé gouverneur du Tchad en 1938, avec lequel elle s'est marié en 1922. Elle milita dès lors pour les droits des femmes antillaises et pour leur émancipation.

Elle sera ensuite toujours vue comme la "femme de", alors qu'elle est considérée aujourd'hui comme une des grandes figures du féminisme antillais.

Artiste complète, elle fait du dessin, de la peinture, de la pyrogravure, elle exécute des tapis de haute laine, elle fabrique des objets en cuivre ou en étain repoussé.

Elle suivra son mari partout en Afrique. La défaite française de juin 1940 propulse le couple dans la politique. Le couple rallie Le Général De Gaulle dès juin 1940.

La défaite de juin 1940 propulse le couple dans la politique. La défaite de juin 1940 propulse le couple dans la politique. Premier gouverneur à rallier la France libre, Félix devient gouverneur général de l’AEF. Eugénie, elle, s’engage dans les Forces françaises libres féminines

En 1940, le gouvernement de Vichy  la condamne par contumace pour avoir rejoint la Résistance. Puis vint la victoire des Alliés et Eugénie Éboué-Tell n’est plus une « femme à abattre » mais une vraie résistante. Elle reçoit plus de 25 médailles pour ses contributions à la Résistance y compris une Croix de guerre et la Médaille de la Résistance.

En 1945 elle est élue députée à l’Assemblée nationale et un an plus tard au Sénat., puis conseillère municipale.

On trouve son nom pour plusieurs rues en France, comme celle située dans le XIIème arrondissement de Paris. C'est donc une icône du féminisme et de la lutte des femmes noires qu'on ne devrait jamais oublié en France.


 

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